Infos
Après quatre années passées au sein de l’Unité de Recherche numérique Art et Design Ensba Lyon/Esad Saint-Étienne, Ophélie Demurger nous invite à la conclusion de ce cycle de travail à travers l’exposition Story Time, mise en œuvre dans le cadre de son DSRA.
Sa pratique se base sur l’analyse et la réappropriation d’outils du star system. Après plusieurs projets sur le fan, elle présente ici ses réflexions sur les stars et plus précisément leur storytelling : ce qui fait d’elles des icônes et légendes.
Visuel Storytime © Ophélie Demurger
En présence de
- Camille Bardin : critique ;
- Arnaud Dezoteux : artiste ;
- Clara Herraiz : critique.
Programme
Exposition : 14-17 décembre 2022
- Vernissage le 13 décembre 2022 à 18h.
- Entrée libre du mercredi au samedi de 13h à 19h.
Soutenance DSRA : 13 décembre 2022
- Performance 13h30 à 14h.
- Discussion 14h-16h (entrée libre en début de discussion uniquement).
À propos d'Ophélie Demurger
A travers performances, installations et vidéos, Ophélie Demurger travaille les questions d’incarnation et de rapport à l’autre. Se jouant de son statut d’artiste qu’elle considère comme un endroit de mutation, elle expérimente d’autres statuts de créateur·trices, tantôt fan, tantôt star.
Elle mène une enquête sur le rapport de fascination entre les célébrités et leur public. Sa pratique se fonde sur l’analyse et la réappropriation d'outils du star system.
Après plusieurs projets sur la figure du fan, où l’artiste venait se transformer sur plusieurs semaines en une chanteuse choisie, elle a entamé depuis quelques années des réflexions sur les stars et plus précisément sur le storytelling qui a fait d’elles des icônes et légendes.
A travers des récits biographiques et des mise en scène de sa vie, Ophélie Demurger souligne l’importance de raconter, en tant que femme, sa propre histoire. En utilisant ses mythologies personnelles et dans une envie de comprendre son époque, l’artiste se questionne sur le culte du banal, poussé aujourd’hui à son paroxysme (TV réalité, youtubeu.r.ses...), pour tenter de comprendre les maux d’une génération.
Dernièrement, elle mène une recherche plastique et théorique sur le Club du 27, chanteurs et chanteuses mort·es à l’âge de 27 ans, rendant ainsi encore plus poreuse la frontière entre réel et fiction dans sa vie et sa pratique.
Son travail se manifeste sous forme de vidéos, photos, performances ou éditions, pour toujours avoir un rapport au temps. Temps de lecture, de présence, ou de regard, pour tenter de retranscrire au spectateur les étapes, les sensations, le processus que l’artiste vit pour incarner ses transformations.
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