Infos

Faisant suite à un des projets mis en place lors de la session consacrée au retrogaming à l'ESADSE, Rousseau 2.0: Enterprise without equalty II est une adaptation du livre Les Confessions de Rousseau, réalisée par les étudiants Pierrick Faure et Martin Guillaumie, avec l'aide du Random(Lab).

Ce jeu propose une innovation par l'intermédiaire de son interface qui consiste à transformer une liseuse numérique en console de jeu et de la piloter via une manette en papier imprimé avec de l'encre conductrice.

Crédits

• Design : Martin Guillaumie et Pierrick Faure.
• Code : Damien Baïs.
• Musique : Full Pitch et Jean-Jacques Rousseau.
• Édition : Random(Lab).

Présentation

Rousseau 2.0: Enterprise without equalty II est un projet de jeu vidéo vulgarisant les confessions de Jean-Jacques Rousseau, réalisé à l'occasion de son tricentenaire. La démo du niveau un , « le peigne cassé » a été exposée au palais de l'île d'Annecy lors de l'exposition Les solitudes en 2012.

Repenser l’œuvre de Rousseau à l’occasion de son tricentenaire, c’est aussi se confronter à la notion de diffusion d'une pensée via son interprétation, sa reproduction, voire sa réduction et sa simplification dans le cadre d'ouvrages pédagogiques, par exemple. Dans Rousseau 2.0, le pacte autobiographique est remis en question, déformé jusqu'au naïf du pacte vidéoludique.

Le jeu vidéo devient l’occasion de réinventer l’objet de lecture – une transition, hybride entre le livre et la liseuse numérique – puisque Rousseau 2.0 est un livre abrégé, finissant sur une « page-jeu » incorporant un écran e-ink. L'encre passe donc du support de la page, au support de l'écran.

Liens

• Vidéo du gameplay de Rousseau 2.0: Enterprise without equalty II.

Jeu vidéo Rousseau 2.0: Enterprise without equalty II © Martin Guillaumie et Pierrick Faure.

Dessin de l'objet de lecture Rousseau 2.0 © Martin Guillaumie et Pierrick Faure.

Les confessions : morceaux choisis, Rousseau, éditions Random Lab © Martin Guillaumie et Pierrick Faure.

Illustrations de Rousseau 2.0 dans le cadre de l'exposition Les solitudes © Martin Guillaumie et Pierrick Faure.