urn
(c.)lose
ENSBA Lyon
(d.)— 11 · 03 · 19 —(15:00)
Labo NRV, Ensba, Lyon
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Ophélie Demurger.
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Infos

Cette semaine, la séance du séminaire UR est animée par Ophélie Demurger.

Avec elle, on parle du #Clubdes27, de #stars, de #célébrité, de #réussite, de #coupledartistes, #damour donc. Mais aussi de #performance, de #vidéo, de #clip, de #biopic, de #miseenfictiondelavie donc. Et peut être de #3D, d’ #avatar, de #persona, d’ #humanoïdes, de #transhumanisme, de #corps et de #technologie donc.

Les séances de séminaire de l’Unité de recherche numérique ont lieu dans le petit amphi de l’ENSBA ou au labo NRV. Elles sont ouvertes à toustes les étudiant·e·s de l’ENSBA Lyon. Ces séances sont l’occasion de présenter et de discuter des travaux en cours des chercheur·euse·s de l’UR numérique.

À propos d'Ophélie Démurger

Ophélie Demurger, artiste-chercheuse au sein de l'URN, travaille les questions d’incarnation et de rapport à l’autre. À travers ses performances, installations et vidéos, elle se joue de son statut d’artiste qu’elle considère comme un endroit de mutation, elle expérimente d’autres statuts de créateur·ice·s, tantôt fan, tantôt star.

Elle mène une enquête sur le rapport de fascination entre les célébrités et leur public. Sa pratique se fonde sur l’analyse et la réappropriation d'outils du star system.

Après plusieurs projets sur la figure du fan, où l’artiste venait se transformer sur plusieurs semaines en une chanteuse choisie, elle a entamé depuis quelques années des réflexions sur les stars et plus précisément sur le storytelling qui a fait d’elles des icônes et légendes.

A travers des récits biographiques et des mise en scène de sa vie, Ophélie Demurger souligne l’importance de raconter, en tant que femme, sa propre histoire. En utilisant ses mythologies personnelles et dans une envie de comprendre son époque, l’artiste se questionne sur le culte du banal, poussé aujourd’hui à son paroxysme (TV réalité, youtubeur·euse·s...), pour tenter de comprendre les maux d’une génération.

Dernièrement, elle mène une recherche plastique et théorique sur le Club des 27, chanteur·euse·s mort·es à l’âge de 27 ans, rendant ainsi encore plus poreuse la frontière entre réel et fiction dans sa vie et sa pratique.

Son travail se manifeste sous forme de vidéos, photos, performances ou éditions, pour toujours avoir un rapport au temps. Temps de lecture, de présence, ou de regard, pour tenter de retranscrire aux spectateur·ice·s les étapes, les sensations, le processus que l’artiste vit pour incarner ses transformations.

Liens

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